V.G. Hautes-Alpes – Décès mère, Maladie soeur et Violence mari – EMDR
Témoignage manuscrit reçu le 02 juillet 2008
Bonjour Jean-Pierre Cauver,
Toute la famille vous dit « Bonjour » et souhaite que tous ces « médecins » ne vous fassent pas trop de misère…
Je veux apporter mon témoignage en ce qui concerne les EMDR qui grâce à vous nous ont apporté la sérénité.
Suite au décès de ma Maman et à la naissance de ma petite sœur, car c’est dû à l’accouchement qu’elle n’est plus. La nouvelle de savoir que son bébé, ma petite sœur, était handicapée d’une trisomie 9, cela ne parle pas au début, mais c’est un très lourd handicap et cela demande de rechercher les rares maisons spécialisées.
Je n’avais que dix ans. Au début de ses balbutiements, une fille au pair est appelée mais elle n’a pas tenu le coup.
Mon père qui vivait un « soit vous êtes muté, soit vous démissionnez » alors qu’il venait d’acheter une maison dans une région nouvelle, dut surmonter le décès de ma douceur de mère et faire appel au plus rapide. Et elle fut enterrée dans ce même village. Il a du se « recycler » dans une autre profession pour nous faire vivre.
Et avec pour ma sœur aînée de trois ans tous les « rentrer tard, lessives… » et la solitude de ne pas avoir une maman pour faire ses devoirs…
Mon père dur avec ma petite sœur m’a fait vivre des situations très très difficiles, et grâce à Jean-Pierre Cauver, j’ai surmonté ces grosses valises qui me brisaient les épaules.
Jean-Pierre Cauver ne m’a pas effacé de la mémoire ce que j’ai vécu, mais grâce à son procédé, a soigné le mal qui me rongeait depuis maintenant vingt ans.
Pendant tout ce temps, aimer était synonyme de perte de l’être aimé. Ce qui signifie que j’ai même inconsciemment provoqué des conflits avec le père de mes fils (quatorze et dix ans).
Et je peux vous dire, mes enfants ont souffert de mes traumatismes antérieurs, accidents de la vie, mais qui ne sont jamais anodins. Ce sont les violences conjugales de ma part et mon mari, qui lui-même a grandi dans une certaine souffrance : une plainte au commissariat pour coups et blessures.
On dit que l’on reproduit ce que l’on a vécu, car sans rentrer dans les détails, lorsque deux êtres s’aiment, il faut du temps, et pour nous des EMDR pour continuer en paix à réussir la vie qu’il nous est donné de porter.
Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas de bla-bla comme nous en avons tous rencontrés, mais un véritable soin que j’ai vécu. Et ces deux EMDR ont vidé ces trop-pleins de souffrance, puis doucement rempli, ce qui a laissé place à une véritable construction intérieure.
Si je fais ce témoignage maintenant, c’est d’abord car j’avais besoin de savoir si ce n’était pas moi qui croyait à un placebo ; et à l’approche de l’anniversaire de ma petite sœur et du décès de ma Maman le 29 juin, je suis sûre que ce que Jean-Pierre m’a apporté est comme un grand réel soutien en m’aidant à soigner ma tristesse, ma culpabilité, qui n’est pas utile pour aider ma petite sœur encore en vie.
Puis prendre le temps d’observer mes enfants, ainsi que mon mari ; lui à monter sa société de prototype, moi un poste à la mairie de ma ville, mon fils aîné une direction scolaire plus précise, et grâce à nos travaux, une chambre (donc un déménagement pour plus grand) à mon cadet qui est passé de 9 de moyenne à 12.5. Mais surtout plus d’attention et d’écoute que nous n’avions pas réussi à avoir, en sachant que nous avions avant, Jean-Pierre, des souffrances qui nous emprisonnaient nos sentiments et notre liberté de s’exprimer.
Sachez enfin avec beaucoup de respect que je salue le grand personnage qu’est Jean-Pierre Cauver.
V.V.G.